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Cinéma

Mabata Bata: de l’authenticité faite film

« Mabata Bata » est le titre du dernier film du réalisateur mozambicain Sol de Carvalho. Ce film ayant retenu mn attention était programmé pour le lundi 25 Février 2019 à 22h30 au ciné Burkina, une salle d’une capacité de 500 places. Je  m’en vais dans les prochaines lignes vous relater mon expérience avec Mabata Bata.

Pour m’assurer de ne rien manquer, j’étais sur place à 21h30. J’attendais impatiemment devant la salle de projection prise d’assaut par des cinéphiles attroupés çà et là. Fatigués par l’attente et à bout de patience, certains avaient préféré jeter l’éponge. La phrase magique était : « demain est un autre jour. »

Mais pour moi, pas question d’abandonner.  L’attente fut assez longue car initialement prévue pour 22h30, c’est finalement à 23h45 que nous avons accès à la salle de projection, après les traditionnelles fouilles policières.

Après la lecture d’une lettre que le réalisateur, absent au festival, a rédigée, la projection commence.

Une histoire authentique

« Mabata Bata » s’inspire des coutumes et croyances, africaines des guerres et réalités sociétales pour montrer la foi en une vie dans l’au-delà, dénoncer la guerre et plaider pour la scolarisation des enfants à travers l’histoire de son personnage principal Azarias.

Le film montre ce à quoi l’homme est capable pour préserver ses intérêts. En effet, Azarias est un petit enfant qui voulait aller à l’école. Mais selon la tradition, il devait paitre le troupeau de son oncle qui travaille dans les exploitations minières en Afrique du Sud.

Par-dessus tout, il devait prendre soin de Mabata Bata, le plus grand et préféré bœuf de son oncle. Mais Mabata Bata, puis Azarias marcheront sur une mine qui explosera. Selon la tradition, des invocations doivent être faites pour appeler l’esprit du défunt pour qu’il bénisse la famille. Une véritable négociation spirituelle alors commence…

La force du film réside dans son authenticité. Mais l’une de mes déceptions a été l’absence d’émotion tout le long de l’histoire. Cela est-il dû peut-être au fait que le film était entièrement en langue locale et sous-titré en français ?

Quoi qu’il en soit, l’histoire porté était si réelle que malgré la fatigue qui torturaient mes yeux, le sommeil ne pouvait venir afin la fin.

Tûwênd-Nooma Jean Damase ROAMBA

Contributeur

Journaliste Blogueuse Burkinabè passionnée de l'Art

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